lundi 30 novembre 2015

Les aiguilles de la dignité...


           
       


Pas de paillettes, pas de ronds de jambe, pas de grimaces attendries, ni d'envolées lyriques grandiloquentes sous les projecteurs des talk show parisiens...

Juste un combat.. Celui d'une femme pour d'autres femmes.
Ses armes ? Des aiguilles par milliers.

Mais pas qu'une combattante.
Un regard. Un témoin..
Celui de l'autre vérité de Daesh. Pas celle des Kalachnikov, des coupeurs de têtes et des kamikazes que le monde entier ne connait que trop désormais...


Non... Celle d'une communauté, que dis-je, une horde d'êtres humains qui a tellement rebroussé chemin sur la route de l'évolution originelle,  qu'elle finit par en avilir sa propre espèce au point de l'anéantir de l'intérieur avant de l'effacer de son environnement...

Le récit d'Elise Boghossian est d'une implacable froideur... Son témoignage brut et linéaire nous jette à la gueule la sordide réalité du sort que réservent ces souillures de l'humanité aux femmes qui les entourent, poussant la bestialité primaire jusqu'à en oublier qu'elles ont été, qu'elles sont, et qu'elles seront leurs génitrices...

Contenir dans ce calme et cette sérénité toutes les horreurs qu'elle décrit et qu'elle voit chaque mois, inspire plus que le respect.

Que toutes ces connasses qui, dans notre démocratie, vocifèrent leur haine de l'occidental en se revendiquant de l'islam et de leurs libertés individuelles en se couvrant jusqu'aux yeux d'un niqab ou d'une burqa, s'injectent en intra-veineuse les 10 mn de ce témoignage choc tous les matins, et jusqu'à l'overdose...
Et si les voix écorchées de ces rescapées de l'enfer et la violence du chaos que décrit cette toubib ne suffisent pas à leur ouvrir les yeux, alors on ne voit pas ce qui pourrait un jour les empêcher de devenir des putes à soldats.
Quant à toutes les autres qui, par dizaines, ont déjà cèdé aux sirènes des rabatteurs islamistes et sont parties en Syrie rejoindre cette vermine, pour elles il est trop tard...
Il leur restera l'espoir hypothétique de croiser le chemin de cette femme de bien... Si les porcs qui les auront souillées et broyées au nom d'un dieu qu'ils insultent, ont eu l'indulgence de leur laisser la vie sauve.  

A écouter sans modération...  


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